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Fév - 24

Les tatouages dans la pop culture : Célébrités et influences

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Les tatouages dans la pop culture : Célébrités et influences

Il y a quelques années, les tatouages se sont représentés sous différentes formes. Auparavant, cet art corporel était considéré comme la représentation d’une culture spécifique, d’un symbole d’appartenance à un groupe et d’un statut social et politique. À présent, il a bien pris une tout autre orientation, le transformant en bien plus qu’une simple décoration corporelle et le propulsant au rang d’élément incontournable de la scène médiatique. Les choix de tatouages des célébrités reflètent souvent des messages personnels, des convictions ou des tendances, créant ainsi un lien puissant entre l’art du tatouage et l’influence culturelle. Cette symbiose entre célébrités et tatouages explore une toile vivante où l’art corporel devient une partie intégrante de la narration culturelle contemporaine.

Une culture ancestrale démocratisée

Les temps ont bien changé pour le tatouage, abandonnant son association passée avec les marginaux pour se développer au sein d’une population plus diversifiée. De nos jours, ceux qui portent des tatouages sont nombreux, et ils n’hésitent pas à exposer fièrement les parties tatouées sur son corps. Cette tendance s’inscrit dans une évolution sociale notable. Au Canada, un sondage d’Ipsos Reid de 2012 révèle que 22 % de la population porte un tatouage, dont 11% en ont plusieurs. En France, selon l’IFOP, une personne sur dix affiche fièrement son tatouage. Et vu son évolution, ce phénomène n’est pas sur le point de disparaître de sitôt.

Popularisé par des célébrités telles qu’Angelina Jolie, Rihanna, Cœur de pirate, ainsi que par de nombreux humoristes, le tatouage devient de plus en plus en vogue grâce aux émissions de téléréalité et aux médias sociaux qui permettent à ces stars d’afficher leurs tatouages incitant ainsi la jeune génération à suivre la tendance. D’ailleurs, cette démocratisation contribue à atténuer l’aspect transgressif du tatouage. Selon un sondage de Léger Marketing en 2013, la plupart des Québécois, environ 90 %, le perçoivent désormais comme quelque chose de commun et répandu.

Le tatouage : sortant entièrement de son ancienne image

Actuellement, les tatoueurs remarquent que de plus en plus de jeunes choisissent de se tatouer sur des parties visibles de leur corps telles que les bras, le cou, les mains et la tête pour leurs tatouages. Ces choix, qui étaient autrefois considérés comme socialement risqués, sont maintenant plus courants. Les images de Rick Genest, surnommé Zombie Boy, avec son corps entièrement tatoué, y compris son visage, ont circulé dans le monde entier. Il est devenu une star après avoir été découvert par Lady Gaga, puis en travaillant avec Dermablend et dans le cinéma. Le Montréalais a même été immortalisé au musée Grévin en 2013 avec une statue de cire reproduisant fidèlement son apparence.

Une image de rébellion et de liberté

Selon la professeure à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM et experte en image corporelle, Mariette Julien, c’est depuis les années 80 que la tendance au “paraître rebelle”est devenue particulièrement marquée. Elle explique que chaque individu recherche de nouvelles expériences, évite les responsabilités, exprime librement nos pensées et veut profiter de l’instant présent. Tout le monde aspire à paraître indépendant ! Dans une société où l’affirmation de soi et l’audace sont valorisées, le tatouage devient un moyen puissant de projeter une image forte.

De plus en plus de femmes se font tatouer

Autrefois réservé uniquement aux hommes dans la culture contemporaine, à présent, le tatouage se montre désormais chez un plus grand nombre de femmes (23 %) que d’hommes (19 %) aux États-Unis. Et selon les commentaires de Mariette Julien : “le tatouage fait partie d’un mouvement de libération”. D’ailleurs, les femmes divorcées récemment choisissent dans la plupart des cas de se faire tatouer. Cela signifie l’entière reprise du contrôle de son corps.

En ce temps où l’apparence, la surenchère du sexe et le divertissement sont les points clés, le tatouage pourrait être vu comme une manière de s’auto érotiser et de prendre le contrôle de son propre corps. Un mouvement qui impliquerait le désintérêt total du corps des autres et focus total sur le corps de soi. Aussi, il implique des modifications tout au long de la vie pour que le corps se rapproche de l’idéal que chacun se fait.

Le tatouage : un produit de marketing

Si on sort un peu de cette culture d’individualisme, de liberté et du paraître, le tatouage est aussi, présentement, un produit de consommation au sein d’une culture fortement commerciale. Et les célébrités tatouées, de David Beckham à Justin Bieber, contribuent à renforcer l’idée que la tendance des « bijoux de peau » colorés est commercialisée et promue, tout comme d’autres produits. Donc, chaque individu est devenu un produit. C’est pour cela qu’on se présente et se vend sur les réseaux sociaux. Etonnamment, une personne qui décide de se faire tatouer pense la plupart du temps qu’elle choisit son tatouage de manière autonome, pour elles-mêmes. Or, la vérité est que nombreux sont influencés inconsciemment des éléments extérieurs, notamment une image idéale imposée par la mode ou la publicité. C’est pour cette raison que ce phénomène nous attribue l’image “ de marques”. Et la professeure Julien partage aussi la même idée. D’après elle, une personne pense qu’elle accomplit un acte unique en se faisant tatouer, exprimant ainsi une sorte de marginalité. Or, c’est tout simplement le résultat des influences provenant de la société.

Un phénomène de mode s’orientant vers une nouvelle expression artistique

Le phénomène culturel de masse s’amplifie avec la globalisation des échanges. De nombreuses personnes sont attirées par des motifs japonais colorés ou des symboles tribaux maoris. Cependant, d’autres considèrent cela comme une forme d’appropriation culturelle et le critiquent. Toutefois, la majorité s’accorde à dire que cette technique ancestrale est devenue une forme d’expression adoptée par les artistes en cette époque axée sur l’esthétique. C’est pour cette raison que la popularité du tatouage à doper la création de tout type de studio de tattoo un peu partout en France. Cette dernière a même propulsé la carrière de certains artistes tatoueurs à l’échelle internationale. Le plasticien Wim Delvoye en est le parfait exemple. Son histoire remonte en 2006. Ce dernier a tatoué le dos d’un individu nommé Tim Weiners. À la mort de Tim, le plasticien a exposé la peau du dos tatoué dans des galeries au Louvre. Et celui qui veut faire son acquisition doit débourser la somme de 150 000 euros. L’artiste tatoueur a aussi tatoué des peaux de porc et les a exposées.

De nouveaux courants artistiques

Ces dix dernières années, de nouveaux styles artistiques ont fait leur apparition. Si auparavant, le travail de tatoueur était réservé à des tatoueurs expérimentés, aujourd’hui, ils partagent ce terrain avec des artistes. Avec l’évolution et sous l’influence du développement et de la diversification de l’art, chaque tatoueur a su inventer un style de tatouage unique et original et cela lui permet de se distinguer des autres et d’être plus sollicité. Bien sûr, il ne suffit pas de savoir dessiner pour être qualifié de tatoueur. Il faut dans un premier temps avoir de la créativité. C’est cette dernière qui va permettre à l’artiste de mettre en lien l’histoire, la personnalité et le désir du client et d’en sortir une image qui mettra en valeur son style. Cet art qui n’a pas besoin d’être signé, car le tatoueur vit dans le tatouage qu’il a fait.

En somme, le tatouage se positionne comme une forme artistique et pratique transdisciplinaire, fusionnant des arts établis, qu’ils soient traditionnels (sculpture, peinture) ou populaires (rock, graffiti). En tant qu’art vivant, il utilise le corps humain comme support, le rapprochant ainsi d’un spectacle en direct. Cette dynamique implique une interaction entre l’artiste et le public, le plaçant dans la tradition des spectacles ambulants, tels que les cirques. La pop-culture est vaste, traversant les époques et les cultures. Si le « freak » est souvent considéré comme le rejet de la société, la pop-culture elle-même est un « freak » du savoir, un monstre marginalisé et décentré. Il existe une barrière étanche entre ces deux aspects du monde culturel. Aborder le sujet du tatouage revient à discuter de frontières, de séparations, de franchissements, d’exclusion, d’interface et d’imperméabilité.

Le tatouage est une tendance actuelle et reste en plein essor. Cela est dû au fait que l’art graphique ne cesse d’évoluer. Et si auparavant, l’esthétique d’un dessin était populaire, avec la génération suivante, il est fort probable qu’il ne le soit plus et devient moins attrayant. Heureusement, les tatouages restent un art vivant qui peut être modifié et mis à jour au gré de son porteur. Une personne qui souhaite porter un tatouage peut indéfiniment actualiser son tatouage pour en ajouter ou en éliminer des formes et des lignes. Avec l’avancée technologique actuelle, les modèles de dessins et les influences des stars et célébrités font que l’idée de se faire tatouer traverse presque la tête d’une personne sur deux dans le monde. Le tatouage est en ce moment un art accessible à tous. Chacun choisit son dessin selon son inspiration et besoin. Cependant, même si beaucoup pensent que c’est un choix individuel, l’influence de l’extérieur y participe au

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L’art du tatouage et son évolution

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L’art du tatouage et son évolution

Le tatouage remonte à 3 500 ans avant Jésus-Christ. C’est en Eurasie que le premier et le plus ancien tatouage a été découvert. C’était à l’époque du Néolithique. Selon l’histoire, dans les années 1991, on a découvert un homme gelé dans les Alpes italo-autrichiennes. Il se dénommait Ötzi et on a trouvé 61 tatouages sur son corps. Selon les scientifiques, ces derniers avaient pour but de traiter l’arthrose, car ils étaient particulièrement placés sur les articulations. L’existence de cet art corporel a aussi été retrouvée chez les peuples Celtes, Égyptiens, Polynésiens et Japonais. Depuis, d’une identité culturelle à une culture populaire, le tatouage n’a jamais cessé d’évoluer à travers le temps.

La redécouverte du tatouage après sa disparition

En 187, toutes les marques corporelles et la pratique du tatouage ont été interdites par le pape Adrien. À cette époque, avoir un tatouage sur son corps était un symbole d’appartenance aux païens. De plus, après que les Normands ont envahi l’Europe, cet art corporel tombait de plus en plus dans l’oubli, car ces derniers ne portaient aucune considération aux tatouages. C’est ainsi que dans la culture occidentale, le tatouage a été méprisé, et cela, pendant des centaines d’années. Ce qui avait fait que le tatouage avait presque disparu de la culture populaire.

Cependant plusieurs siècles plus tard, le tatouage a été de nouveau découvert par l’explorateur britannique James Cook. L’histoire s’est passée à Tahiti dans les années 1796. Durant le débarquement, James Cook et son équipe ont fait la connaissance des indigènes. Ils ont remarqué des dessins de couleur bleue sur la peau des autochtones et ont commencé à les étudier. C’est à partir de là qu’ils ont décidé de se faire tatouer et d’emmener même un Polynésien en Angleterre. Cette découverte de la culture tahitienne et l’échange entre les deux groupes étaient le commencement de la longue histoire du tatouage en Occident. Cependant, le tatouage a déjà fait son apparition il y a plusieurs milliers d’années sur les autres continents. Pour eux, cet art corporel représentait différents symboles.

Le tatouage et la Polynésie

En remontant l’histoire, on peut dire que la Polynésie est étroitement liée à l’origine du tatouage. Elle fait même partie de l’un des berceaux de cet art corporel. D’ailleurs, l’origine du mot tatouage provient du terme polynésien “tatau”. Ce mot signifie “frapper” et “dessin marqué sur la peau”. Dans la culture polynésienne, c’est un art sacré. Chaque motif possède un rôle culturel, social et politique. Le développement du tatouage a donc atteint un niveau important chez les peuples primitifs (Nouvelle-Zélande et îles Marquise). Se faire tatouer est le signe d’une appartenance à un groupe social ayant un rang élevé. Si on parle des Areoïs, leur société est divisée en classes. C’est par la disposition des tatouages sur le corps que l’appartenance se distingue. La classe plus élevée est connue sous le nom de “jambes tatouées”. La deuxième classe est “ bras tatoués” et “flancs tatoués” pour la troisième et dernière classe. Dans les cultures, le but de pratiquer le tatouage était de pouvoir renforcer la fécondité et les liens avec le sacré et le surnaturel. En Polynésie, c’est le tatouage qu’on utilise pour baptiser un enfant. Et pour avoir sa place dans le groupe, la tribu impose des rites que chaque polynésien doit passer. De ce fait, c’est à la fois une cérémonie religieuse et familiale.

Le tatouage et les îles Marquises

Pour les Marquisiens, les tatouages réalisés étaient principalement destinés à des fins esthétiques. On peut recouvrir de tatouage toutes les parties du corps sauf la plante des pieds et les paumes des mains. La richesse, la variété et le nombre des dessins indiquent le statut social et l’âge d’une personne. À la fin du 19ᵉ siècle, une personne ne pouvait pas rejoindre le groupe ni se servir dans la marmite commune si elle ne portait pas de tatouage sur le dessus de la main. La culture Marquisienne indique aussi que sans avoir été tatoué au préalable, un homme n’avait pas le droit de demander la main d’une jeune femme. C’est la raison pour laquelle, une fois à l’âge de la puberté, les Marquisiens se font tatouer. Lors de la cérémonie, la présence des femmes n’était pas acceptée. C’est un prêtre qui se chargeait de faire le tatouage. Les spectateurs chantaient pour donner du courage aux futurs tatoués afin qu’ils puissent supporter la douleur. C’est après la cicatrisation du tatouage que le jeune récemment tatoué pouvait sortir de chez lui et le montrer. Les chefs peuvent se faire tatouer tout le visage de sorte à le recouvrir. Pour les autres, ils ne pouvaient tatouer qu’une partie spécifique du visage. Pour le Marquisien, se faire tatouer le corps est une source de fierté et d’orgueil parce que cela nécessitait de nombreuses séances et d’endurer des douleurs.  À cette époque, les tatouages étaient réalisés avec un manche de bois (souvent du bambou) portant divers objets, tels que des os d’oiseaux ou des dents de poisson. On parle donc de dermographe traditionnel ! Le tatoueur utilisait un petit marteau pour faciliter la pénétration dans la peau, et le colorant était obtenu à partir de noir de fumée issu de la noix de Bancoulier, mélangé à de l’eau.

La Nouvelle-Zélande et la culture du tatouage

Lorsqu’on parle de la Nouvelle-Zélande, il est impossible de séparer le tatouage et le mariage. Se faire belle signifie se faire tatouer le visage pour une jeune fille. Même cas pour l’homme, car le tatouage est en étroite liaison avec la séduction. Contrairement au dermographe d’aujourd’hui et les outils traditionnels, le Maori utilise un objet tranchant comme un ciseau ou un couteau pour tatouer. Donc, il n’utilise pas d’aiguille. C’est à l’âge de 20 ans que les membres doivent se faire tatouer. Si un membre refusait de suivre la tradition, il n’est pas digne d’intégrer la communauté et il est considéré comme non courageux et efféminé. Les Maoris sont aussi célèbres pour le “MOKO”. C’est l’appellation des tatouages qui recouvrent le visage. Au 14ᵉ siècle, le trafic des têtes tatouées était extrêmement développé. Donc, ce qui portait un “ MOKO” risquait d’être décapité. Dans leur culture, le “Moko” est le signe de la noblesse. En portant du Moko, les Maoris manifestent l’atteinte d’un objectif ou d’une victoire. Dans la culture maorie, le tatouage permettait aux femmes de montrer des messages érotiques.

Le tatouage et le Japon

Pour les Japonais, au 5ᵉ siècle, le tatouage était utilisé pour punir les criminels pour que l’individu soit marqué à jamais. Aux 17ᵉ siècle, ce sont les prostituées qui portaient des tatouages sur le visage, le dos de la main, la poitrine et le bras. Ce sont elles-mêmes qui faisaient leur tatouage. C’est à partir de ces deux pratiques que le tatouage était mal vu par la société japonaise et a été refusé par les classes aisées.

Entre le 17 et 19ᵉ siècle, le tatouage a connu une grande évolution grâce à un roman chinois du 14ᵉ siècle. Pour cause, les hommes qui exerçaient un métier difficile se faisaient tatouer des animaux connus pour leur virilité comme le tigre, le lion, le coq… Chez la tribu de “Aïnous”, le tatouage existe depuis la préhistoire. Et ce sont uniquement les femmes qui se tatouaient le visage (sur le dos des mains et autour de la bouche.) C’est au Japon que le tatouage original : “tatouage négatif”a été mis au point.

Dans la culture japonaise, se faire tatouer est aussi un passage d’intégration dans une communauté. C’est cette tradition que les “Yakusas” continuent de perpétuer jusqu’à présent. Comme les deux précédents, le tatouage japonais a pour but de montrer son appartenance à un groupe et de prouver sa virilité.

Le tatouage : un art en constante évolution

Auparavant, le fait de se faire tatouer le corps possédait une signification plus que précise. Cependant, après la démocratisation du tatouage, il semble que cet art corporel est devenu une mode. Si avant, on utilisait de simples objets et encres pour tatouer une personne, avec l’évolution, les artistes tatoueurs utilisent à présent une machine à tatouer ou dermographe. Il fut un temps où les tatoueurs n’utilisaient que des encres avec des nuances basiques (noir et gris), en ce moment, ils ont accès à toute une pléthore de couleurs. Au début, le tatouage était utilisé pour soigner, montrer une appartenance à un groupe, indiquer son statut dans la société, marquer un passage spécifique, intégrer une communauté… En ce moment, avec l’évolution du tatouage, tout le monde peut se faire tatouer sans être obligé de donner une signification particulière au dessin. On peut aussi avoir accès à plusieurs styles de tatouage dont chacun possède une caractéristique propre à lui-même (old-school, néo-traditionnel, réalisme et micro-réalisme, japonais, polynésien, minimalisme…). Depuis un certain temps, on utilise même le tatouage pour faire du maquillage permanent. D’autres tatoueurs ont même la compétence de tatouer la partie blanche de l’œil. Une grande évolution tant au technique apporté au dessin que dans les outils utilisés. Bref, un art qui a traversé toute une époque, d’une tradition ancestrale à un art purement esthétique.

Le tatouage est un art qui a bien connu une grande évolution depuis sa découverte. En effet, cet art corporel s’est présenté sous différentes formes depuis l’âge de la préhistoire. Et en ce moment, les artistes préservent encore ces formes tout en apportant une technique contemporaine.

 

 

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Fév - 24

Guide des différents styles de tatouage

Guide des différents styles de tatouage
Il y a fort longtemps, le tatouage était considéré comme un art destiné aux marginaux. À présent, cet art corporel est démocratisé. Si on parle seulement de la France, 1 personne sur 10 a un tatouage sur son corps. Ce qui représente une évolution majeure par rapport à d’autres époques. Comme tout art, cette production humaine traditionnelle a aussi connu ses vagues d’évolutions et s’est présentée sous différentes formes depuis sa genèse jusqu’à notre ère. A un moment de l’histoire et dans certains pays, le tatouage porte des significations précises vecteur de message social voire ancestral. Mais avec le temps, c’est devenu une mode que chacun peut pratiquer à sa guise. Aujourd’hui l’art du tatouage offre une multitude de style. Vous trouverez quelques ci-dessous quelques styles assez connus et représentatif du monde du tatouage.


Le tatouage “old-school”
Connu sous le nom de tatouage américain traditionnel, le style old-school est originaire des États-Unis dans les années 1930 à 1950. La spécificité de ce style de tatouage réside sur les contours aux traits épais avec un remplissage assez simple. Les couleurs utilisées par les tatoueurs étaient aussi très basiques (noir et gris). À cette époque, les couleurs à la disposition des artistes tatoueurs étaient d’ailleurs très limitées. Les outils utilisés pour tatouer étaient très basiques. De ce fait, les dessins qu’ils faisaient étaient tout aussi simpliste mais toujours chargés de message et de conviction.

Le style de tatouage old-school était inspiré pour la plupart des cas par des thèmes de l’univers marin, l’univers carcéral ou encore à une image représentative du peuple originaire d’Amérique du Nord. Avec le temps, les motifs se sont orientés vers les bateaux, les pin-ups, les roses et animaux sauvages ou hirondelles. Les pères de ce style de tatouage sont Sailor Jerry aux USA et Georges Burchett en Angleterre.


Le tatouage néo-traditionnel
On peut dire que ce style de tatouage est largement inspiré du old-school. Presque tous les codes et l’imagerie du style de tatouage néo-traditionnel sont la reproduction du style précédent. Néanmoins, ces caractéristiques propres à l’old-school sont traitées de façon plus contemporaine. Donc, les artistes utilisent plusieurs nuances de couleurs pour avoir un effet plus vibrant. Aussi, par rapport à son ancêtre, les contours du style néo-trad sont moins épais et la mise en relief avec les ombres est plus délicate.


Le tatouage japonais
Le tatouage japonais fait partie des arts graphiques qui ont traversé toutes les périodes, et cela, depuis des siècles. Désormais, c’est un art corporel qui est soumis à un code bien strict et une apparence facile à reconnaître parmi les nombreux tatouages existants. Certains styles de tatouages japonais sont associés aux Yakuzas. Cependant, les tatouages japonais ont une signification bien plus ancienne. Ce style de tatouage symbolise les dieux japonais, les démons Oni et les créatures mythologiques Shinto.

Le tatouage ancestral japonais repose sur une base culturelle enracinée dans la culture populaire. Chaque motif utilisé dans cet art corporel véhicule une signification symbolique très profonde et réellement précise, parfois plus prédominante que son attrait visuel. Pourtant, ce dernier porte en lui un code singulier dont l’épaisseur de la base de lignes est assez importante et d’une surface de couleurs brillantes. L’ombrage génère du contraste et de la précision. Enfin, le tatouage peut couvrir une grande partie du corps du sujet. Chaque dessin de tatouage gravé à l’encre sous la peau d’une femme ou d’un homme, peu importe sa place sur les différentes parties du corps, possède un sens profond et caché. Donc, choisissez et étudiez bien la signification de chaque motif de cet art corporel avant de vous faire tatouer.


Le style réalisme
Un mouvement littéraire et artistique très connu, le réalisme est tout simplement le besoin de peindre la réalité comme elle l’est. Et c’est à partir de cette philosophie que les artistes tatoueurs cherchent aussi à donner une forme réelle au tatouage. Donc, ils sont constamment en quête d’un niveau de réalisme dépassant ce qui est déjà présent.

Pour le style réalisme, l’activité principale des tatoueurs est souvent le portrait. L’intervention peut se faire tant qu’elle est dans le domaine humain et animalier. La particularité de ce style est la mise en œuvre de l’équilibre entre l’ombre et la lumière pour créer un relief. Par rapport aux autres styles, le réalisme se distingue aussi par l’absence des lignes.


Le petit frère du réalisme : le micro-réalisme
C’est un tatouage qui s’oriente à la modernisation du réalisme. Les tatoueurs œuvrant dans ce style choisissent dans la plupart des cas de travailler à une échelle plus petite. De ce fait, les artistes apportent plus de légèreté dans les motifs de ce qui en est déjà pour le réalisme. Cette manière de procéder leur permet de minimiser la taille des pièces. Cependant, ce n’est pas obligatoire. Ainsi, les artistes poussent à son extrême le travail des ombres sur des parties très petites.

Le point commun entre le micro-réalisme et le réalisme est l’absence de lignes. C’est une méthode qui permet de créer davantage des ombres extrêmement légers. Enfin, le micro-réalisme n’est pas seulement une autre façon de procéder et de donner des détails, il a aussi donné naissance à la génération d’artistes originaires de la Corée du Sud. La spécialité de cette vague de tatoueurs est les petites pièces micro-réalistes colorées.


Le minimalisme : le tatouage à la recherche de l’esthétique
Le tatouage minimaliste est souvent associé à tort au mouvement ignorant. Pourtant, c’est un style qui trouve ses racines dans une recherche d’esthétique authentique. Dans le domaine de la peinture, il est similaire à l’art naïf comme celui du Douanier Rousseau. Que le tatouage soit en noir et blanc, en couleurs avec une surface uniforme ou sans travail d’ombre, le minimalisme est en quête de la perfection et de la puissance de chaque élément graphique. Il aspire à une clarté visuelle où rien ne doit perturber la lecture de l’œuvre, qui doit être aussi impactant que simple. Aucun élément superflu n’est toléré, aucun ornement ne doit entraver la compréhension des lignes.


Le tatouage ornemental
L’ornemental est un style de tatouage particulièrement difficile à définir. Peut-être que c’est à cause du fait que c’est un style qui regroupe plusieurs styles comme les tatouages polynésiens, berbères, marquisiens, croates et bosniaques… Le point commun entre ces styles de tatouages, c’est qu’au lieu d’utiliser des éléments figuratifs, il s’oriente beaucoup plus vers les éléments ornementaux, possédant des significations symboliques ou non.

Ce style de tatouage se distingue également par sa préférence pour des zones moins traditionnellement tatouées, telles que les tempes, les mains, les doigts, le visage, les pieds, le crâne ou les tétons. Ces dernières années, le style ornemental gagne en popularité en Europe, avec des artistes créant des pièces originales, sans attachement culturel spécifique, mais mettant l’accent sur des motifs de la flore et de la faune dont la base est la géométrie. C’est la meilleure idée de tatouage pour embellir la peau que vous soyez homme ou femme. D’ailleurs, ce style de tatouage géométrique se place aussi dans d’autres parties du corps : le dos, le bas du dos et/ou l’avant-bras.


Le tatouage abstrait
Les tatouages abstraits sont souvent la production d’anciens graphistes ou peintres qui apportent leurs compétences dans l’univers du tatouage. Ils se caractérisent par l’utilisation de formes géométriques, de lignes abstraites étendues, ainsi que de taches ressemblant à de la peinture ou de l’encre de Chine. Ce style abstrait est entièrement axé sur le mouvement et la dynamique, et est fréquemment réalisé en freehand pour que le tatouage s’adapte au mieux aux courbes et aux mouvements naturels du corps.


Le tatouage polynésien
Le polynésien est un style de tatouage qui porte en lui une signification bien distincte. Les tatouages polynésiens ont des variations esthétiques et symboliques notables qui se sont répandues dans tout le triangle polynésien. Cette catégorie englobe les tatau tahitiens, les tatouages samoans, les tuhuka des îles Marquises, les tahua’a tatau maoris et bien d’autres. Les lois des missionnaires européens ont longtemps interdit ces formes de tatouages culturels et sacrés. Mais dans les années 1980, ce style de tatouage a rencontré un renouveau, devenant des symboles de lutte culturelle et identitaire.

Auparavant, pour tatouer, les tatoueurs utilisaient des poinçons acérés pour faire le marquage du tatouage. Ensuite, ils utilisaient des peignes qu’ils frappaient légèrement avec un maillet pour introduire l’encre indélébile sous la peau. À cette époque, il n’y avait pas de salon de tatouage spécifique. Mais avec l’évolution, la plupart des tatoueurs ont remplacé les peignes par un dermographe. Chaque forme et emplacement de ce style de tatouage possède une signification étroitement liée à la culture polynésienne. Femme ou homme, chacun porte sur lui un dessin de tatouage bien spécifique. Selon l’histoire, une femme polynésienne est obligée de se faire tatouer la main droite à l’âge de 12 ans. Cela lui permettait de préparer la nourriture et de rejoindre les autres membres de la communauté pour la consommer.

En ce moment, le tatouage polynésien s’est largement démocratisé. Même s’il est en étroite liaison avec l’histoire polynésienne, on peut désormais voir des femmes et des hommes d’autres pays gravés sur son corps ce dessin géométrique. Le plus souvent, ont les voies sur l’avant-bras, dans le dos, sur la cheville, sur la cuisse, sur le bas du sein pour les femmes et bien d’autres.

Vous voyez que les styles sont biens différents les uns des autres et encore ce n’est qu’une partie des styles du tatouage. Vous pouvez en trouver bien d’autres comme par exemple :
– Le New school
– Le style Bio mécanique
– Le style Bio organique
– Le style Graphique
– Le style Géométrique
– Le style Floral
– Le style blackwork
– Le style Full Black
– Le style Lettrage et Calligraphie
– Le style Tribal
– Le style Manga
– Le style Chicano

Pour résumé si à une certaine époque, le tatouage était utilisé pour représenter une culture particulière ou pour marquer son appartenance à un groupe, aujourd’hui, on se fait tatouer pour marquer une histoire, un souvenir, un sentiment ou simplement en simple décoration.
Le tatouage se présente aujourd’hui sous différentes formes dont la signification ou non varie selon les différents styles de tatouage dont chacun a sa particularité. C’est un art qui suit, voire dépassant le mouvement de l’évolution.

 

 
 
 
 
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Fév - 24

Soins post-tatouage : Le Guide complet

Soins post-tatouage : Guide complet pour une guérison réussie

Pour rappel, la pratique du tatouage implique une effraction cutanée. Donc, à l’aide d’une machine à tatouer ou dermographe, les encres sont introduites sous l’épiderme pour y laisser une empreinte permanente. De ce fait, l’ouverture de la peau facilite la pénétration des agents infectieux durant et après le tatouage. Raison pour laquelle la prise en charge de l’hygiène est très importante afin d’éviter de potentielles infections bactériennes. Pour vous éviter cette situation et améliorer la cicatrisation de votre tatouage, découvrez dans les lignes suivantes les démarches à effectuer pour un soin post- tatouage 100% efficace.

Ce qu’il faut faire une fois le tatouage terminé

Il est nécessaire de souligner qu’un tatouage fraîchement terminé est une plaie vulnérable. Donc, vous devez en prendre bien soin. Du moment que la cicatrisation n’est pas complète, il faut rester vigilant et bien respecter les étapes de soins.

En général, une fois la séance terminée, le tatoueur procède à une étape de nettoyage en profondeur du tatouage. Ensuite, il pose un pansement stérilisé imbibé de vaseline dessus. Enfin, le tatoueur entoure votre tatouage de cellophane. Vous ne devez pas toucher à ce pansement pendant un certain temps. Vous devez laisser les petites incisions se refermer. Le pansement sera touché seulement pour être changé avant d’aller vous coucher, en vous assurant que le matériel et les accessoires utilisés soient parfaitement propres et bien stérilisés. Il est fort probable que le premier pansement soit taché d’encre ou de sang, mais c’est tout à fait normal.

Les étapes à suivre pour changer le premier pansement de votre tatouage

Avant de vous coucher, enlevez délicatement le pansement posé par votre tatoueur. Ensuite, nettoyez la zone de la peau tatouée avec de l’eau tiède et un savon doux ph neutre. Une fois votre tatouage parfaitement propre, sécher le tatouage avec une serviette propre. Vous pouvez aussi utiliser un mouchoir en papier sans frotter, mais plutôt en tapotant légèrement pour enlever uniquement le reste d’eau sur la peau. Appliquez le lendemain 2 à 3 fois par jour une FINE couche de crème cicatrisante sur le tatouage.

Attention à bien vous laver les mains avant de mettre votre crème. L’utilisation d’un pansement gras, de type tulle gras est aussi efficace. Vous devez continuer le traitement pendant sept à dix jours.

Si vous prévoyez de vous faire tatouer de nouveau, on vous recommande de porter un vêtement assez large pour éviter au maximum les frottements.

Conseils pour une cicatrisation facile et parfaite

Pour votre gouverne, ce n’est pas seulement le talent du tatoueur, de l’encre utilisée ou de la qualité de la machine à tatouer que dépend la réussite de votre tatouage. Elle dépend aussi grandement des soins que vous allez lui apporter durant la cicatrisation. Donc, si vous souhaitez que l’esthétique de votre tatouage soit parfaite, ne négligez pas cette étape importante du processus.

Les choses à éviter pour ne pas altérer la cicatrisation

Pendant les jours qui suivent la séance de tatouage, évitez de vous promener à la plage ou de vous baigner dans la mer ou dans la piscine à cause du chlore dans l’eau. Il est également déconseillé de vous rendre à vos séances de saunas ou de hammams. Évitez aussi de vous bronzer sous le soleil, surtout l’après-midi. On vous recommande d’éviter de vous exposer au soleil jusqu’à ce que la cicatrisation de votre tatouage soit complète.

Normalement, cela doit durer entre 2 à 3 semaines. Les rayons UV impactent considérablement la qualité du tatouage. Si vous voulez une cicatrisation optimale pour votre tatouage, évitez de vous exposer au soleil. D’ailleurs, même quand le tatouage aura bien cicatrisé, vous devez encore prendre des précautions par rapport à l’exposition au soleil. Dans le cas où vous devez vous exposer longtemps au soleil, recouvrez votre tatouage de crème solaire toutes les deux heures. Le produit doit de préférence avoir un indice SPF 50+.

Les soins quotidiens à réaliser sur le tatouage

Ce qui va assurer la guérison de votre tatouage, ce sont les soins que vous allez lui apporter régulièrement après sa réalisation. La première chose que vous devez impérativement faire est de laver et d’hydrater régulièrement votre tatouage. Le mieux est de procéder à cette étape deux à trois fois par jour. Il est important de vous rappeler qu’il faut éviter de frotter votre tatouage. L’usage des savons parfumés est aussi à bannir de votre séance de lavage. Si toutes les précautions nécessaires sont correctement respectées, normalement, l’application systématique d’un produit cicatrisant ou désinfectant ne sera pas obligatoire.

Par contre, vous pouvez mettre une fine couche de baume ou de crème réparatrice sur votre tatouage pour optimiser le processus de cicatrisation. Par la suite, vous allez remarquer l’apparition des croûtes, Il ne faut surtout pas les gratter. C’est un processus naturel de cicatrisation. Pour éviter toutes sortes de complications lors de la cicatrisation, privilégiez les vêtements en coton et de grande taille. Le processus de cicatrisation peut faire apparaître de petites peaux écaillées au fur et à mesure du temps de guérison. Bien sûr, ce n’est pas très agréable à voir côté esthétique.

Cependant, vous ne devez pas les tirer ou les gratter. Avec le temps, elles se détachent toutes seules du tatouage. Et c’est seulement après que toutes les croutes soient tombées que vous pouvez arrêter de mettre de la crème. Après une séance de tatouage, vous pourriez remarquer une petite réaction inflammatoire.

Ne vous inquiétez pas, c’est tout à fait normal et la plupart des gens font face à cette situation. Donc, si votre peau devient un peu rouge ou si de légers gonflements apparaissent, voire des petites croûtes, il n’y a rien d’inquiétant à cela. En revanche, si vous sentez que le tatouage vous démange trop ou des signes d’eczéma apparaissent, on vous conseille de consulter sans tarder un spécialiste ou votre tatoueur pour éviter que cela ne s’aggrave. Même chose, si vous vous apercevez que le tatouage devient très douloureux ou si vous faites une réaction allergique. Évitez de vous faire un auto-soin. Seul un médecin peut effectuer un examen adéquat et prescrire le traitement adapté à votre cas. En général, on se rend compte d’une éventuelle infection 6 jours après votre séance de tatouage. Si passé les 6 jours vous avez encore très mal et que votre tatouage est encore rouge ou gonflé, il est conseillé de contacter votre tatoueur ou un médecin.

Les points à prendre en compte concernant le choix de la crème

Nous ne devons pas oublier que le type de peau de chaque personne n’est pas identique. Une peau peut être à tendance sèche, grasse, sensible, atypique, etc. De ce fait, le produit efficace pour chaque type de peau varie en fonction.

Une crème spéciale post-tatouage doit être composée d’ingrédients ayant des propriétés cicatrisantes. Le type de crème à utiliser doit être en parfait accord avec le type de peau.

Une crème qui va aider votre tatouage à se cicatriser le plus rapidement et le plus sainement possible est une crème à la fois hydratante, antibactérienne et cicatrisante. Ce type de crème agit à la fois en tant qu’agent protecteur, en minimisant le risque d’infection, en apaisant les douleurs et les démangeaisons et en tant que produit cicatrisant. Pour la crème cicatrisante, même si elle aide à calmer les démangeaisons et à améliorer la cicatrisation, il faut faire attention au Panthénol qu’elle contient souvent. Les peaux sensibles sont particulièrement susceptibles de mal réagir avec ce type d’ingrédients. Il est préconisé de demander conseil auprès de votre tatoueur.

D’autres points à ne pas négliger

Faire du sport est nécessaire pour notre santé mentale et physique. Néanmoins, si vous vous êtes fait tatouer récemment, il vaut mieux arrêter le temps que votre tatouage se cicatrise.

Pourquoi ? Durant une séance de sport, il vous est inévitable de suer. Or, lorsque vous transpirez, le risque que les bactéries se prolifèrent est très élevé. Donc, attendez !

Vous pouvez reprendre votre petite routine de remise en forme une fois le tatouage guéri. La nuit, quand vous dormez, mettez-vous dans une position ou le tatouage ne risque pas de se frotter contre le drap. Vu que votre peau est encore très sensible, les frottements ne feront que retarder sa guérison. Aussi, faites-en sorte que la peau tatouée soit au maximum en contact avec l’air. De ce fait, oubliez un bon moment les vêtements serrés.

Pour terminer, lorsque le tatouage est entièrement guéri, passez au studio pour que votre tatoueur puisse voir si c’est bon ou si une retouche est nécessaire. Si vous avez la moindre question ou le moindre doute, n’hésitez surtout pas à prendre des photos ou à contacter votre tatoueur pendant toute la durée de cicatrisation.







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Fév - 24

Les étapes du processus de tatouage : De la conception à la réalisation

Les étapes du processus de tatouage : De la conception à la réalisation

Pour faire du tatouage, il ne suffit pas de dessiner sur la peau du client, de prendre la machine à tatouer et de le graver avec de l’encre. Le tatoueur et le client doivent étroitement collaborer ensemble afin obtenir une pièce unique et un résultat optimum aux attentes demandées. Pour cela, ils doivent passer par plusieurs étapes avant de procéder au processus de tatouage proprement dit. Pour que vous ayez une idée du déroulement du processus, on va vous développer chaque étape jusqu’au résultat final.

La consultation initiale : partager avec le tatoueur vos idées et l’esprit de votre tatouage

La première étape est de se rendre dans un salon de tatouage et de s’entretenir individuellement avec le tatoueur. Le but est d’échanger vos idées, votre inspiration avec lui. Vous pouvez ainsi ramener toutes les photos ou références en votre possession pour aider à une compréhension maximum par le tatoueur. Dans le processus, cette étape est essentielle, car c’est à partir de l’entretien que le tatoueur va avoir une idée plus claire de votre personne et de votre vision concernant le tatouage. Attention, il est important de choisir un salon qui respecte des normes d’hygiènes strictes.

Aujourd’hui, les tatoueurs sont dans l’obligation de suivre une formation d’hygiène et de salubrité. En général le diplôme est accroché au shop ou en ils l’ont en leur possession. Vous avez le droit et c’est normal si vous avez un doute de demander une vérification de ce diplôme auprès de votre tatoueur. Sachez qu’ils sont aussi formés pour rester à l’écoute de vos besoins et appliquer leur expertise pour vous diriger dans la direction la plus adéquate à votre idée. Donc, durant la première consultation, vous serez en étroite collaboration avec celui-ci pour créer ensemble le design que vous voulez. Le tatoueur doit à la fois créer un dessin unique et représenter parfaitement votre style et votre personnalité. Peu importe l’idée que vous avez en tête, une idée spécifique ou tout simplement une idée globale, le tatoueur professionnel fera tout ce qui est nécessaire pour lui donner vie.

Pour rendre ce processus plus facile, vous pouvez apporter des dessins ou des photos avec les idées de tatouage que vous souhaitez avoir. En revanche, si vous n’en avez pas, vous pouvez décrire verbalement vos envies à votre tatoueur. La compétence du tatoueur lui permet de travailler rien qu’avec ces descriptions verbales. Au cours de cet échange, vous réfléchirez ensemble avec votre tatoueur pour obtenir le bon design. Une fois que le tatoueur a bien assimilé votre vision, l’étape suivante consiste à faire une esquisse.

Sachez également qu’un tatoueur ne fait pas tous les styles. Si votre idée ne convient pas au tatoueur cela ne veut pas dire que celle-ci est mauvaise mais tout simplement qu’elle ne correspond pas à sa technique de travail mais n’ayez aucune inquiétude, si cela arrive, le tatoueur sera vous conseiller ou vous orienter vers le tatoueur adéquate à votre projet.

Choix des couleurs et de l’emplacement du tatouage

C’est le processus de conception de votre tatouage. Vous devez à présent voir avec l’artiste tatoueur les couleurs que vous voulez donner à votre tatouage et son emplacement. Attention, certains tatoueurs ne travaillent pas la couleur mais travaillent exclusivement en noir et gris. Normalement, vous devez déjà avoir une idée de la partie où vous voulez placer le tatouage. Mais le professionnel va également voir avec vous si l’emplacement choisi est adapté au dessin que vous souhaitez vous tatouer. Ici, le tatoueur examinera les paramètres spécifiques suivants : la teinte de votre peau, la taille de votre tatouage et la courbure de votre corps. Bien sûr, il peut vous proposer des suggestions, mais la décision finale vous appartient. Même cas pour le choix de la couleur de votre tatouage. En prenant en compte le style de tatouage voulu et sa longévité, il peut vous suggérer des options de couleurs.

Bien entendu, se faire tatouer est dans la plupart des cas une expérience émotionnelle et personnelle et le tatoueur en est conscient. C’est la raison pour laquelle il fera en sorte que vous soyez à l’aise et confiant durant tout le processus.

Transformation de vos idées en art : conception d’une esquisse

Après la première consultation et les échanges, l’artiste tatoueur va commencer à dessiner pour avoir un premier aperçu de votre futur tatouage. Ce dernier mettra en œuvre toutes ses connaissances pour que chaque détail du dessin soit parfait. Cela commence par la taille, et l’emplacement puis aux détails le plus complexes et à l’ombrage.

Le tatoueur va apporter sa touche personnelle dans la création du design de votre tatouage et dans le style que vous désirez. En général un croquis vous est présenté la semaine avant votre date de tatouage. Si celui-ci vous satisfait, vous passerez à l’étape suivante. Dans le cas où vous voulez apporter une modification, il sera à l’écoute de vos commentaires pour apporter les modifications en fonction de vos besoins.

Le tatoueur doit faire en sorte que son travail puisse vous offrir de la confiance et de l’enthousiasme. C’est pour cette raison qu’il accorde une importance particulière à la communication durant tout le processus. Après les modifications, si vous êtes satisfait du résultat, c’est le moment pour lui de passer au peaufinage de la conception.

Affinage du design de votre tatouage

Durant le peaufinage de votre conception, vous pouvez encore faire des retours et demander des ajustements en cas de besoin pour que le design final réponde parfaitement à votre demande. Sachez néanmoins que si vous apportez trop de modifications dans un délai proche de la date de rendez-vous, le tatoueur ne pourra pas finaliser votre dessin à temps. On vous proposera alors un nouveau rendez-vous plus lointain.

Durant cette prochaine étape du processus de conception de votre tatouage, l’artiste tatoueur va examiner attentivement chaque détail du croquis dessiné. Son but est ici de s’assurer que chaque aspect de votre tatouage soit parfait et correct. De ce fait, les professionnels travaillant dans le salon de tatouage peuvent aussi vous donner des conseils pour donner à votre futur tatouage une meilleure apparence. Donc, n’hésitez pas à discuter avec eux pour que le tatouage soit plus que parfait et puisse représenter votre style et votre personnalité. Après l’affinage de votre conception, le tatoueur va s’atteler à faire de votre vision une réalité.

Les préparatifs pour le processus de tatouage

Il est maintenant temps d’entrer dans le vif du sujet : le processus de tatouage proprement dit. Tout d’abord, il faut vous préparer mentalement et physiquement, car parfois, la séance peut durer des heures, voire des jours en fonction de la taille et des détails de l’image. Il est conseillé d’hydrater la peau et la zone du futur tattoo plusieurs jours ou plusieurs semaines en avance. Venez en forme, bien reposé avec des vêtements de couleurs sombre, vous devez aussi manger un repas avant la séance. Le but est de vous aider à vous sentir plus détendu durant le processus de tatouage. Cela peut aussi vous aider à minimiser les inconforts dus à la durée du processus.

Ensuite, le tatoueur va commencer à nettoyer et à désinfecter la partie où le tatouage sera déposé. Il peut même raser la zone si c’est nécessaire (surtout ne vous rasez pas vous-même en amont). Ensuite, il va présenter le pochoir du dessin sur la zone à tatouer. Ce dernier lui permet d’avoir le maximum de précision et de vous donner un aperçu du résultat final avant de commencer le travail. Durant le processus de tatouage, si vous ressentez un inconfort, n’hésitez pas à en faire part à votre tatoueur. Pendant tout ce procédé, il peut vous donner des pauses ou changer de technique pour que l’expérience vous soit la plus confortable possible.

Réalisation finale de votre tatouage

C’est enfin le moment de procéder à la réalisation de votre tatouage sur votre peau. Le tatoueur va maintenant préparer les machines à tatouer ou dermographes, les aiguilles et les pigments. Le tatoueur s’assure de désinfecter et stérilise son équipement de travail avant de procéder au tatouage. Il porte aussi des gants durant le processus pour éviter tout risque de contamination.

Au début, le tatoueur va commencer à tracer les lignes tout en vous demandant si ce n’est pas trop douloureux. Une fois les lignes terminées, cela veut dire que la base de votre tatouage vient de prendre forme. Il vous demandera si vous avez besoin de pause ou s’il peut entamer la prochaine étape. Par la suite, le tatoueur va passer au remplissage du tatouage. Pour cela, en fonction du tatoueur, il peut recourir à l’utilisation d’un dermographe à multiples aiguilles. Ce type de machine à tatouer permet de remplir rapidement et parfaitement votre tatouage. Cependant, il peut aussi utiliser un simple dermographe, en fonction des détails du dessin. C’est durant le remplissage qu’il va aussi procéder à créer les ombrages, les couleurs et les détails qui vont donner vie à votre tatouage.

 

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